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Lebassin versant est le territoire pertinent pour agir en faveur de la qualitĂ© des cours d’eau. Cependant, en raison de sa taille et de la multiplicitĂ© d’acteurs concernĂ©s, cette Ă©chelle d’action est complexe. Lors de ce webinaire, diffĂ©rents acteurs tĂ©moigneront des actions agricoles menĂ©es Ă  l’échelle du bassin versant pour LaFrance doit s’engager vis-Ă -vis de nos orientations de consommation, de production et de type industriel Ă  dĂ©velopper concernant le plastique. MalgrĂ© notre opposition et celle du ComitĂ© Écologique AriĂ©geois, une sociĂ©tĂ© appelĂ©e Compagnie des PyrĂ©nĂ©es , veut implanter une usine d’embouteillage d’eau de source en bouteilles Sites De Rencontre Suisse Romande Gratuit. La plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par l'association Eau et RiviĂšres de Bretagne le 21 aoĂ»t auprĂšs de la Commission europĂ©enne, "garante de l'application des directives europĂ©ennes, pour manquement lors de la transposition de la directive 2006/7/CE" sur les eaux de baignade. L'État doit analyser rĂ©guliĂšrement la qualitĂ© des eaux de baignade mais "les pollutions accidentelles de moins de 72 heures peuvent ĂȘtre qualifiĂ©es de - pollution Ă  court terme - et ne pas ĂȘtre prises en compte dans le classement des eaux de baignade dĂšs lors que la cause est clairement identifiable et que des mesures sont prises pour que cela ne se reproduise pas", explique l'association dans un communiquĂ©. Or les fermetures de plages dans l'ouest de FinistĂšre "sont corrĂ©lĂ©es au paramĂštre pluviomĂ©trique", selon plusieurs associations bretonnes. L'État dĂ©tourne la rĂ©glementation europĂ©enne "L'astuce pour l'État consiste Ă  considĂ©rer la pluie comme un facteur de pollution et Ă  accepter la fermeture des plages concernĂ©es comme une - pollution Ă  court terme - sans qu'on cherche vĂ©ritablement Ă  rĂ©sorber la cause de ces pollutions bactĂ©riologiques", poursuit Eau et riviĂšres, rappelant qu'il "ne pleut pas des bactĂ©ries" et que la pluie en pays d'Iroise "n'est pas une situation que l'on peut qualifier d'anormale". "En considĂ©rant les phĂ©nomĂšnes de pluie comme des causes de pollution, l'État français dĂ©tourne la rĂ©glementation europĂ©enne", ce qui fait que le public n'est "pas en mesure de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment l'Ă©tat des eaux", dĂ©nonce l'association. Cette situation a pour consĂ©quence l'absence de prĂ©vention des pollutions, notamment pour "obliger les activitĂ©s polluantes Ă  limiter les aspersions de bactĂ©ries fĂ©cales en amont des sites de baignade", souligne Eau et RiviĂšres. De plus, la qualitĂ© des eaux de baignade "augmente artificiellement" alors qu'elle s'accompagne paradoxalement "d'un taux Ă©levĂ© de fermetures prĂ©ventives". Pour cela, l'association cite l'exemple d'une plage bretonne fermĂ©e 36 % du temps de la pĂ©riode estivale entre 2015 et 2017. Avec AFP. ANPER souhaite vous faire un rĂ©capitulatif des plaintes qu’elle a dĂ©posĂ© ces 3 derniers mois contre des pollutions de cours d’eau. Le 4 Juillet 2020 30 000L de Gasoil ont Ă©tĂ© dĂ©versĂ©s dans l’Hers, un affluent de la Garonne, depuis un dĂ©pĂŽt Tisseo de Toulouse. Ces rejets accidentels ont impactĂ© environ 10 km de riviĂšre. Le 6 AoĂ»t 2020 La riviĂšre du GĂąt-Mort a, quant Ă  elle, Ă©tĂ© touchĂ©e par une pollution Ă  l’argile naturelle provenant d’une carriĂšre de Lafarge Granulat, situĂ©e sur la commune de Cabanac-et- dĂ©versement lui a donnĂ© un aspect laiteux et des particules en suspension Ă©taient visibles. La pĂȘche et la baignade ont Ă©tĂ© interdites et des prĂ©lĂšvements d’eau ont Ă©tĂ© effectuĂ©s afin de connaĂźtre l’éventuel niveau de toxicitĂ© pour la faune et la flore. Le 9 et 10 AoĂ»t 2020 L’usine NestlĂ© de la commune Challerange, a dĂ©versĂ© de maniĂšre non-intentionnelle des effluents de boues biologiques de sa station d’épuration dans la riviĂšre de l’ a provoquĂ© un manque d’oxygĂšne et a entrainĂ© la mort de milliers de poissons. Les jours suivants la pollution, la FĂ©dĂ©ration de pĂȘche des Ardennes s’est attelĂ©e Ă  retirer tous les poissons morts de la portion de riviĂšre polluĂ©e. En tout, 5 tonnes de poissons ont Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©es et parmi eux, des carpes, des sandres, des anguilles espĂšce protĂ©gĂ©e 
 Le 17 et 18 AoĂ»t 2020 La cuve de digestat de la centrale biogaz de Kastellin, sur la commune de ChĂąteaulin, a BiOZ Services, qui exploite ce mĂ©thaniseur, a annoncĂ© qu’un incident technique Ă©tait Ă  l’origine de ce dĂ©versement de 300 Ă  400m3 de digestat dans la riviĂšre de l’Aulne situĂ© Ă  1km de l’usine.Au delĂ  des consĂ©quences pour la faune et flore de la riviĂšre, un captage d’eau potable se trouvait Ă©galement Ă  proximitĂ© ce qui a entraĂźnĂ© la privation d’eau potable pour environ 180 000 personnes. Le 7 Septembre 2020 Le laboratoire Recipharm situĂ© sur la commune de Monts a dĂ©versĂ©, de maniĂšre non-intentionnelle, 2m3 d’un produit anesthĂ©siant dans l’ pollution a Ă©tĂ© admise par le directeur de Recipharm plusieurs jours aprĂšs, une fois que le site du Commissariat Ă  l’énergie atomique CEA de Monts s’en aperçoive. La prĂ©fecture d’Indre-et-Loire a interdit la pĂȘche et a Ă©voquĂ© une forte mortalitĂ© piscicole. Septembre 2020 Europe 1 publie une vidĂ©o montrant un camion Lafarge Holcim dĂ©verser, directement dans la Seine 15Ăšme arrondissement, des eaux usĂ©es contenant des particules de ciment et des tiges de fibre plastique». Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’une grosse entreprise est accusĂ©e de rejets volontaires dans la Seine, en effet, Le groupe Vinci a Ă©tĂ© condamnĂ©, en 2019, Ă  une amende de 50 000€ pour des rejets volontaires comparables Ă  ceux-ci dans la Seine. Nous espĂ©rons bien, qu’une nouvelle fois, des rĂ©parations seront accordĂ©es au titre des dommages causĂ©s Ă  l’environnement 
 Toutes ces pollutions ont dĂ©jĂ  eu, et auront encore, de lourdes consĂ©quences pour la biodiversitĂ© aquatique. Dans toutes ces affaires, ANPER s’est constituĂ©e partie civile afin d’obtenir d’une part, rĂ©paration des dommages causĂ©s Ă  l’environnement et, d’autre part, compensation de l’atteinte Ă  la mission de notre association la lutte pour la prĂ©servation des milieux aquatiques et la conservation de la biodiversitĂ© qui y vit. 70 usines en France, 15 000 salariĂ©s et un chiffre d’affaire de 20 milliard d’euros 
 Lactalis est aujourd’hui le numĂ©ro 1 mondial des produits laitiers. Le 19 octobre 2020, Disclose a partagĂ© avec le grand public, son enquĂȘte sur cet ogre du lait ». Cela a Ă©tĂ© suivi par le reportage d’EnvoyĂ© SpĂ©cial, partenaire de Disclose, intitulĂ© Lactalis au-dessus des lois ? ». Ces deux mĂ©dias ont enquĂȘtĂ© pendant un an sur la sociĂ©tĂ© Lactalis, sociĂ©tĂ© qui produit notamment le camembert PrĂ©sident, le lait Lactel, les petits pots La LaitiĂšre 
 Disclose et ses partenaires ont cherchĂ© Ă  en savoir plus sur les manquements de cette sociĂ©tĂ© au regard de divers volets lĂ©gaux sĂ©curitĂ© alimentaire, dissimulation d’informations, Ă©vasion fiscale, chasse aux lanceurs d’alerte et aussi pollution de riviĂšres. Les rĂ©sultats de cette enquĂȘte mettent en avant que Lactalis dĂ©verserait des rejets toxiques dans des dizaines de cours d’eau français 
 Un exemple parmi d’entre tant d’autres Ă  Saint-Just-de-Claix oĂč la sociĂ©tĂ© Etoile du Vercors, producteur de fromage et filiale de Lactalis, dĂ©verse sans arrĂȘt ses eaux usĂ©es et ce, depuis des annĂ©es, dans la riviĂšre l’IsĂšre. Les produits dĂ©versĂ©s sont ceux normalement utilisĂ©s pour nettoyer le matĂ©riel de l’usine et, selon les agents de l’OFB en charge de l’affaire, cela reprĂ©senterait 28 produits chimiques dĂ©tergents industriels trĂšs toxiques. Ces dĂ©versements ont forcĂ©ment des consĂ©quences graves sur la biodiversitĂ© aquatique. MalgrĂ© des plaintes d’associations de protection de l’environnent, l’intervention de la police de l’environnement et des mises en demeure de la prĂ©fecture, ces entorses Ă  la loi ont continuĂ© pendant 9 ans. Fin 2018, le procureur gĂ©nĂ©ral du tribunal de Grenoble rĂ©clame une condamnation de la sociĂ©tĂ© Etoile du Vercors Ă  500 000 euros d’amende mais en appel, cette peine sera rĂ©duite Ă  50 000 euros. Ce montant est dĂ©risoire par rapport au chiffre d’affaire de Lactalis et surtout, par rapport aux 3 millions d’euros Ă©conomisĂ©s en ne traitant pas ses eaux usĂ©es pendant 9 ans. Aujourd’hui, l’Etoile du Vercors a enfin terminĂ© sa station d’épuration mais au total, ce sont 2000 tonnes de produits chimiques que Lactalis a dĂ©versĂ© dans l’IsĂšre 
 Sur les 60 usines du groupe Lactalis en France, 38 ont polluĂ© des cours d’eau ou n’ont pas respectĂ© les normes environnementales. Un autre exemple de pollution dans lequel ANPER est intervenu concerne les rejets de lactose dans la riviĂšre de la Seiche en 2017 par la SociĂ©tĂ© LaitiĂšre de Retiers, filiale de Lactalis en Île-et-Vilaine. Les dĂ©versements ont durĂ© 8 jours et ont impactĂ© 8 kilomĂštres de riviĂšre. Finalement, le manque d’oxygĂšne dans l’eau a provoquĂ© l’asphyxie de milliers de poissons. L’usine n’a prĂ©venu que tardivement plusieurs jours plus tard la prĂ©fecture n’arrangeant en rien la situation. ANPER fait partie des associations qui ont dĂ©posĂ© plainte pour obtenir rĂ©paration des prĂ©judices causĂ©s Ă  l’environnement. En mai 2019, le tribunal de Rennes condamne la filiale de Lactalis Ă  une amende de 250 000 euros. Cependant, il a Ă©tĂ© relevĂ© par ces mĂ©dias que la SociĂ©tĂ© LaitiĂšre de Retiers a touchĂ©, en 2016, plus de 400 000 euros d’argent public, afin d’économiser l’eau qu’elle utilise. Il semble donc que, au-delĂ  des illĂ©galitĂ©s rĂ©pĂ©tĂ©es en matiĂšre de rejets dans l’environnement, il y ait un problĂšme de pertinence et de volontĂ© dans l’attitude des pouvoirs publics face Ă  un industriel comme Lactalis. Ceci est appuyĂ© par les tĂ©moignages d’inspecteurs de l’environnement qui ont Ă©tĂ© interrogĂ©s, dans le cadre de l’enquĂȘte d’EnvoyĂ© SpĂ©cial, pour connaĂźtre leur impression sur le groupe laitier face aux contrĂŽles de police. Selon eux il y a un sentiment d’impunitĂ© chez ces industriels qui parfois se permettent mĂȘme d’utiliser des mĂ©canismes de chantage Ă  l’emploi ou de menaces face aux lanceurs d’alerte. Face Ă  cela que fait l’Etat ? Vivons-nous donc encore une pĂ©riode oĂč ces pratiques fonctionnent en France ? Quelle tristesse. Face Ă  cela, Ă  quoi servent les sacrifices des associations de protection de l’environnement, petites ou grandes, qui tentent d’amĂ©liorer l’état de la qualitĂ© de l’eau en France ? Pour sa part, ANPER Ɠuvre depuis 1958 contre les pollutions industriels. Cette lutte implique un coĂ»t financier et un engagement moral importants mais cela n’a pas l’air d’ĂȘtre pris au rĂ©action de l’Etat, et notamment de la Ministre de la transition Ă©cologique et solidaire Mme Pompili dans ce reportage, montre bien Ă  quel point nos actions passent bien aprĂšs le bien-ĂȘtre de ces gĂ©ants Ă©conomiques. Evidemment, nos associations de protection de l’environnement n’ont pas les mĂȘmes possibilitĂ©s financiĂšres que Lactalis et cela semble se traduire par une relĂ©gation au second plan des valeurs que nous dĂ©fendons. Nous ne demandons pas la fermeture de ces usines, nous demandons leur fonctionnement dans le strict respect des rĂšgles Ă©dictĂ©es pour le respect de l’environnement et une plus grand sĂ©vĂ©ritĂ© de la Justice et de l’Etat envers ces inattaquables. Aujourd’hui, Lactalis et ses filiales continuent d’exploiter Ă  leur maniĂšre leurs entreprises et mĂȘme si cela doit enfreindre les lois, les personnes et le respect de l’environnement. Ils continueront d’agir ainsi tant que l’Etat ne sera pas plus strict et la Justice plus sĂ©vĂšre avec eux. De son cĂŽtĂ©, ANPER et toutes les autres associations de protection de l’environnement continuent et continueront de lutter contre les pollutions de riviĂšres et les dĂ©gĂąts environnementaux que ce gĂ©ant de l’économie provoque 
 Pour lire l’article de Disclose Pour voir l’épisode d’EnvoyĂ© SpĂ©cial ANPER souhaite y intĂ©grer les enjeux aquatiques L’État français a des obligations Ă  respecter en matiĂšre de lutte contre le changement climatique. Certaines d’entre elles dĂ©coulent du droit international et d’autres ont Ă©tĂ© mises en place par l’État lui-mĂȘme, par exemple la loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique. Une partie de ces obligations ont un lien avec l’eau et les problĂ©matiques qui la concernent. MalgrĂ© ces obligations, l’Etat reste inactif dans la lutte contre le changement climatique. Afin de faire bouger les choses, Notre Affaire Ă  Tous, Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et OXFAM, ont dĂ©cidĂ© de mener cette initiative. Leur objectif est d’amener le juge a reconnaĂźtre la carence de l’État et Ă  obliger celui-ci Ă  prendre les mesures nĂ©cessaires pour limiter la crise climatique. ANPER a dĂ©cidĂ© de soutenir cette initiative en formant une intervention volontaire en appui au recours de Greenpeace. L’intervention volontaire c’est quoi ? Selon l’article 66 du code de procĂ©dure civile Constitue une intervention la demande dont l’objet est de rendre un tiers partie au procĂšs engagĂ© entre les parties originaires. » ConcrĂštement, grĂące Ă  cette intervention volontaire, ANPER est dĂ©sormais partie au procĂšs. Nos plaintes concernent l’inaction de l’Etat en matiĂšre de Modification des pratiques agricoles en vue d’attĂ©nuer les impacts des changements climatiques. Nous avons abordĂ© plus prĂ©cisĂ©ment l’absence de rĂ©duction des autorisations de prĂ©lĂšvement d’origine agricole ; le dĂ©veloppement des retenues collinaires et de substitution pour l’irrigation agricoles. Disparition continue des zones humides en France face aux changements climatiques. Rappelons que 50% de la surface des zones humides en France ont disparu entre 1960 et 1990. PrĂ©servation des cours d’eau et plans d’eau face aux impacts des changements climatiques. Nous avons souhaitĂ© mettre en avant que l’Etat persiste dans leurs utilisations non adaptĂ©es Ă  l’évolution du climat. Nous sommes fiers d’avoir rejoint cette initiative qui met finalement en exergue les combats qu’ANPER mĂšne depuis plusieurs annĂ©es. Nous espĂ©rons obtenir justice et que le juge reconnaisse les carences de l’Etat notamment en matiĂšre de gestion Ă©quilibrĂ©e et Ă©quitable de l’eau. N’hĂ©sitez pas Ă  montrer vous aussi votre soutien en rejoignant ANPER, l’Affaire du siĂšcle et/ou en partageant largement cet article ! Monsieur le RĂ©dacteur en chef de La Vie » On nous a fait parvenir l’article paru le 30 juillet dernier dans la rubrique Saveurs du terroir » concernant l’opportunitĂ© de pouvoir consommer dans un restaurant d’Alleyras ce qui est prĂ©sentĂ© comme ’saumons de l’Allier’’. Cet article nous a stupĂ©faits. Il n’est pas question pour nous de mettre en cause ce qui est sans doute un excellent restaurant, ni la qualitĂ© gustative des poissons qui y sont servis, pour autant qu’on ne veuille pas la comparer Ă  celle de vĂ©ritables saumons sauvages. De quoi s’agit-il rĂ©ellement ? Tout d’abord si ces poissons sont effectivement issus de saumons capturĂ©s Ă  Vichy dans le cadre strict de prĂ©servation d’une espĂšce en danger par du soutien d’effectif, ils ne naissent pas dans l’Allier mais dans les bassins d’une pisciculture intitulĂ©e CNSS, alimentĂ©e par les eaux de la Desges, oĂč ils passent leur courte vie sans jamais avoir vu la mer. Ils sont de trĂšs petite taille par rapport aux vĂ©ritables saumons revenant dans leur riviĂšre d’origine et il est difficile de leur attribuer le nom de ’Salmo Salar’’, si les mots ont encore un sens. Il est dĂ©jĂ  gĂȘnant qu’une pisciculture de droit privĂ© s’autoproclame ’Conservatoire national du saumon sauvage’’ quand elle n’est ni un conservatoire, ni de statut national, et ne produit par dĂ©finition que du saumon d’élevage. Il est encore plus gĂȘnant que fonctionnant avec des fonds provenant pour l’essentiel de l’Europe et de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne qui financent entre autres la capture des gĂ©niteurs dont ces petits poissons sont issus, le statut de ces derniers pour ce qui est de leur vente Ă  un restaurant soit assez peu clair par rapport Ă  ces ce qui est sans doute le plus grave c’est que l’on fasse croire que le saumon est revenu et qu’il est Ă  nouveau possible d’en n’est aujourd’hui encore pas possible d’affirmer que la population est sauvĂ©e et il est strictement interdit de le capturer. Cette communication fait sans doute partie de cette Religion du ProgrĂšs qui croit que l’on peut faire mieux que la nature, alors qu’il s’agit d’une impasse. Impasse certaine, mais bonne affaire pour quelques-uns depuis que la ’Com’’ a pris la place du rĂ©el, avec un Ă©tablissement qui n’a de sauvage que la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts. Des renseignements, pris sur cette espĂšce et le contexte actuel de la Loire, vous auraient Ă  coup sĂ»r Ă©clairci le jugement sur la fragilitĂ© de cette espĂšce et sur le risque qu’un tel article pourrait faire courir aux individus sauvages encore trop peu nombreux pour garantir la pĂ©rennitĂ© du saumon de Loire. Le mĂ©tier de journaliste suppose que l’on vĂ©rifie ses informations plutĂŽt que, et c’est de circonstance, se contenter de ’passer les plats’’. L’étĂ© est fini mais certains vacanciers laissent des traces, et lorsqu’il ne s’agit pas de dĂ©chets, les plus dĂ©sastreuses ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. Ainsi, lors de nos pĂ©rĂ©grinations le long des riviĂšres des Alpes, nous avons pu constater que de nombreux petits barrages de pierre Ă©taient amĂ©nagĂ©s en travers des cours d’eau par certains vacanciers, vraisemblablement pour Ă©tablir de petits bassins de baignade ou tout simplement pour se distraire. Certains se multiplient Ă  raison d’un muret de cailloux tous les 100 mĂštres et il faudrait une violente crue pour les mettre Ă  bas. Photo prise sur le Bachelard prĂšs de Barcelonette 04 La situation est particuliĂšrement critique sur certains affluents de l’Ubaye 04 et ANPER a donc interpellĂ© la DDT et la FDPPMA des Alpes de Hautes Provence pour demander une intervention rapide et la suppression de tous ces seuils. Nous invitons nos lecteurs Ă  signaler aux autoritĂ©s locales ces mĂȘmes nuisances sur l’ensemble du territoire. Nous allons Ă©galement travailler Ă  la mise en place d’actions de communication locale afin d’informer au mieux de l’incidence de ces Ă©vĂ©nements et Ă©viter ainsi ces pratiques nĂ©fastes pour les cours d’eau et les milieux aquatiques qui modifient leur habitat. En rĂ©ponse Ă  l’article de MR Bertrand ROUZIES de MĂ©diapart Nous Ă©tions loin d’imaginer que MĂ©diapart, qui dĂ©nonce avec courage toutes les magouilles, serait un jour l’objet d’une telle manipulation. Que ce genre de dĂ©sinformation se retrouve dans Le Figaro, passe encore, mais au mĂȘme moment dans Le Canard EnchaĂźnĂ© et dans MĂ©diapart, cela montre que les lobbyistes sont efficaces et que les journalistes manquent de recul, Ă  moins qu’il ne s’agisse de ’Journalisme d’école hĂŽteliĂšre’’, qui se rĂ©sume Ă  passer les plats. Nous ne pouvons y croire, Ă  moins d’ĂȘtre vraiment bien naĂŻf. Tout d’abord il y a dĂšs le titre une volontĂ© bien entretenue et de ce fait assez malhonnĂȘte d’amalgamer amĂ©nagement des seuils et destruction des moulins. Et le recours Ă  l’hagiographie chrĂ©tienne, pour pertinente qu’il soit d’un point de vue culturel, oriente le discours. RĂ©cupĂ©rer au Moyen Âge des terres arables a eu du sens tant que l’équilibre entre nature et culture garantissait une harmonie. Cet Ă©quilibre est dĂ©sormais rompu, et le changement climatique, quoique bien rĂ©el, a bon dos. Par exemple, ce qu’on appelait autrefois marĂ©cages », dĂ©signe en fait des zones humides qui rĂ©gulent la disponibilitĂ© en eau bien mieux que les plans d’eau artificiels, et dont la destruction systĂ©matique augmente Ă  la fois les sĂ©cheresses et la violence des crues. Mais il y a des questions qui sont Ă©ludĂ©es Qu’est-ce qui est ’patrimonial’’ dans un moulin ? En quoi un moulin qui ne mouline plus est-il lĂ©gitime Ă  en conserver les droits d’eau ? » Et surtout En quoi le non-respect des rĂšgles de gestion des vannages qui lĂ©gitimaient les droits d’eau – lorsque ces droits d’eau ’en titre’’ ou ’sur titre’’ existent encore effectivement – doit-il ĂȘtre acceptĂ© et devenir un privilĂšge sans contrepartie ? » Sans parler du fait que la diminution en cours des dĂ©bits des cours d’eau, le ralentissement liĂ© aux seuils qui provoque le rĂ©chauffement et la concentration des polluants, posent de nouveaux problĂšmes de qualitĂ©. Quant au potentiel de production Ă©lectrique par les anciens moulins, il est aussi peu crĂ©dible de par sa faible production que fortement subventionnĂ©, et il ne suffit pas d’accumuler des potentiels thĂ©oriques et de les multiplier par un nombre tout aussi thĂ©orique de moulins plus ou moins encore en Ă©tat pour aboutir Ă  une seule tranche nuclĂ©aire. Et n’oublions pas que si une roue de moulin ne fonctionnait ni toute la journĂ©e, ni toute la semaine, ni toute l’annĂ©e, une turbine barre le cours d’eau en permanence, et essaye de fonctionner le plus longtemps qu’elle le peut. Il se passe surtout que la simple mise en conformitĂ© des anciens moulins avec les rĂšgles de fonctionnement gestion permanente des vannages, mises Ă  l’arrĂȘt des roues, curages des biefs qui justifiaient leurs droits d’eau et qui sont aussi anciennes qu’eux, cette remise en ordre rĂ©soudrait la plupart des problĂšmes liĂ©s Ă  la prĂ©sence des seuils. Mais comme ces rĂšgles ont Ă©tĂ© oubliĂ©es par les administrations, les notaires et les propriĂ©taires eux-mĂȘmes, le rĂ©tablissement d’une continuitĂ© qui n’aurait jamais dĂ» ĂȘtre oubliĂ©e pose des problĂšmes de remise en Ă©tat, et que cela coĂ»te cher, ce qui fait se regrouper les propriĂ©taires en associations qui sont Ă  la continuitĂ© Ă©cologique ce que Claude AllĂšgre ou Donald Trump sont au changement climatique. Et il n’est pas jusqu’au ’idiots utiles’’, scientifiques pris en-dehors de leur savoir rĂ©el, pour qu’on leur fasse dire des bĂȘtises. Arasement partiel d’un seuil sur le Couesnon Tout ceci est parfaitement renseignĂ© par de nombreuses Ă©tudes et retours d’expĂ©rience, en particulier les documents repris par l’Onema, dĂ©sormais OFB. Mais depuis que la science est devenue une opinion parmi d’autres, on peut Ă©crire n’importe quoi pourvu que cela ait une apparence de rĂ©el et surtout corresponde Ă  des intĂ©rĂȘts privĂ©s. Published on Tuesday 22 March 2022 Entre novembre 2018 et juin 2019, les Assises de l’eau ont permis d’engager une concertation large et inĂ©dite avec l’ensemble des acteurs de l’eau collectivitĂ©s territoriales, entreprises, organisations professionnelles agricoles, associations de protection de la nature, associations de consommateurs, instituts de recherche... Bilan des Assises de l’eau du Comité national de l’eau du 16 juillet 2020 Lors du comité national de l’eau, réuni le 16 juillet 2020, la ministre la Transition écologique, Barbara Pompili a fait un point d’avancement de la mise en Ɠuvre des mesures des assises de l’eau autour de leurs trois objectifs principaux ProtĂ©ger et restaurer les milieux aquatiques Economiser et partager AmĂ©liorer la qualitĂ© des services aux usagers Bilan des Assises de l’eau du ComitĂ© national de l’eau du 16 juillet PDF - Ko AnnoncĂ©es en novembre 2017 par le PrĂ©sident de la RĂ©publique, les Assises de l’eau sont une instance de concertation des Ă©lus locaux, des acteurs de l’eau au niveau national et Ă  travers les comitĂ©s de bassins au niveau local. Elles se sont articulĂ©es autour de deux sĂ©quences. PremiĂšre sĂ©quence rĂ©seaux d’eau et assainissement D’avril Ă  aoĂ»t 2018, la 1re sĂ©quence des Assises de l’eau Ă©tait consacrĂ©e aux services publics d’eau et d’assainissement. À partir d’une consultation de tous les Ă©lus sur ces enjeux, elle a abouti Ă  17 mesures pour relancer l’investissement. TĂ©lĂ©chargez le dossier de presse sur les conclusions de la premiĂšre sĂ©quence des Assises de l'eau PDF - Ko DeuxiĂšme sĂ©quence changement climatique et ressource en eau De novembre 2018 Ă  juillet 2019, le thĂšme du 2e volet des Assises de l’eau Ă©tait changement climatique et ressource en eau comment les territoires, les Ă©cosystĂšmes et l’ensemble des acteurs vont ils s’adapter ? ». RythmĂ©e par des ateliers sur les territoires, des groupes de travail et des comitĂ©s de pilotage, cette sĂ©quence a contribuĂ© Ă  la mise en Ɠuvre de plusieurs mesures du Plan biodiversitĂ©, notamment sur les milieux humides et la gestion des eaux fluviales. Elle a permis de faire Ă©merger des solutions concrĂštes pour rĂ©pondre aux dĂ©fis de la gestion de l’eau face au changement climatique, autour de trois objectifs principaux protĂ©ger les captages d’eau potable pour garantir une eau de qualitĂ© Ă  la source, Ă©conomiser l’eau pour prĂ©server cette ressource vitale et prĂ©server nos riviĂšres et nos milieux humides. TĂ©lĂ©chargez le dossier presse - Assises de l'eau Un nouveau pacte pour faire face au changement climatique PDF - Mo Feuille de route deuxiĂšme sĂ©quence des Assises de l’eau PDF - Ko Le cycle naturel de l'eau et les usages Afficher la version texte de l'infographie D’OÙ VIENT L’EAU ET QUE DEVIENT-ELLE ? LE CYCLE NATUREL DE L’EAU ET LES USAGES Du ciel Ă  l’ocĂ©an, en passant par montagnes et vallĂ©es, l’eau circule sous ses Ă©tats liquide, solide et gazeux depuis plus de 3 milliards d’annĂ©es. Ressource finie et prĂ©cieuse, elle est tantĂŽt courante, tantĂŽt statique, tantĂŽt superficielle, tantĂŽt souterraine. L’eau Ă©volue en un cycle perpĂ©tuel rejoignant parfois des activitĂ©s humaines. ArrivĂ©e sur terre, elle peut alors ĂȘtre stockĂ©e, prĂ©levĂ©e, utilisĂ©e ou rendue potable, distribuĂ©e, assainie puis restituĂ©e au milieu, avant de reprendre son cycle naturel. L’EAU SUR LA PLANÈTE 97 % eau salĂ©e 3 % eau douce 76 % glaciers surtout aux pĂŽles 22,5 % sous terre eaux souterraines 1,47 % en surface cours d’eau, plans d’eau 0,03 % dans l’air LA RÉPARTITION DES PRÉLÈVEMENTS D’EAU DOUCE DANS L’HEXAGONE 51 % refroidissement des centrales Ă©lectriques 17 % alimentation des canaux 16 % production d’eau potable 8 % usages industriels 8 % prĂ©lĂšvements agricoles L’eau, une ressource prĂ©cieuse A - captage eaux souterraines A - captage eaux de surface B - usine de traitement d’eau potable C - chĂąteau d’eau D - assainissement non collectif D - station de traitement des eaux usĂ©es [Infographie] D'oĂč vient l'eau et que devient-elle ? Le cycle naturel de l'eau et les usages PDF - Mo Protection de la ressource en eau Nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activitĂ©s IOTA Qui sommes-nous? Que signifient ces trois lettres? Trois poissons symboles d’une eau de qualitĂ© la Truite, l’Ombre et le Saumon. Une Association nationale qui les a choisis comme emblĂšme, et qui se bat pour sauver leur espace de vie, les riviĂšres, de toutes les agressions qu’elles subissent et par lĂ  mĂȘme protĂ©ger la ressource en eau vitale pour l’homme. Des pĂȘcheurs et des amoureux de la nature qui prĂ©servent activement cet environnement. Une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral pour l’environnement aquatique TOS a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1958 par des pĂȘcheurs inquiets de la dĂ©gradation croissante des riviĂšres. Elle est reconnue d’utilitĂ© publique depuis 1985. L’association, dont la structure est fondĂ©e sur le bĂ©nĂ©volat, s’est dotĂ©e de nombreux moyens pour rĂ©pondre Ă  sa mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral un conseil d’administration qui dĂ©finit la stratĂ©gie, propose des thĂšmes de rĂ©flexion ; une commission juridique qui gĂšre les affaires de pollution et de nuisances affectant les cours d’eau, et constitue les dossiers Ă  porter devant les tribunaux une commission scientifique, dotĂ©e de capacitĂ© d’expertise dans le domaine de l’eau et de l’écologie des milieux aquatiques une commission des dĂ©lĂ©gations locales, chargĂ©e d’aider l’action des membres de TOS au niveau local, d’assurer la liaison avec le monde associatif de la pĂȘche etc Des actions au service des riviĂšres TOS poursuit de maniĂšre indĂ©pendante sa vocation en privilĂ©giant les actions suivantes Contribuer Ă  une meilleure prise en compte de l’environnement lors de la prĂ©paration des lois et dĂ©crets Obtenir de l’Administration et des Tribunaux l’application efficace des lois de protection de la nature Sensibiliser le public, les jeunes, les Ă©lus et les principaux acteurs de la gestion de l’environnement Aider les associations et les usagers Ă  dĂ©fendre leur droit Ă  un environnement de qualitĂ© Participer aux diffĂ©rentes instances nationales, rĂ©gionales et dĂ©partementales Entretenir des relations suivies avec les directions des ministĂšres en charge de l’eau. Des rĂ©sultats et des victoires pour la qualitĂ© de l’eau de nos riviĂšres TOS a toujours choisi la voie de la qualitĂ©. Par ses actions, elle a largement contribuĂ© Ă  la sauvegarde et Ă  la restauration de tronçons de cours d’eau de diverses rĂ©gions françaises, de l’EllĂ©, de l’Inam, du Leff bretons au Lot lozĂ©rien en passant par la Dore, la Dordogne, les gaves pyrĂ©nĂ©ens, la Cailly et la Touques normandes. Elle a su s’opposer Ă  des implantations de microcentrales hydroĂ©lectriques, Ă  des Ă©difications de barrages Ă  l’utilitĂ© incertaine, Ă  des salmonicultures ou des industries polluantes. Ses combats ont permis d’obtenir sur le terrain des constructions ou des mises en conformitĂ© d’ouvrages, d’ouvrir des portes aux salmonidĂ©s migrateurs
 Barrage de Maisons Rouges, usine Protex sur la Brenne, teinturerie Grassin-Delyle, abattoirs de Marvejols sur la Colagne, etc. C’est prĂšs de mille dossiers et des annĂ©es de travail. Cet article vous intĂ©resse et vous souhaitez le partager avec vos amis? Cliquez ci-dessous sur le rĂ©seau social de votre choix. Depuis 2011, l’équipe d’Eau et RiviĂšres de Bretagne dĂ©finit une espĂšce thĂ©matique pour les deux ans qui suivent. En 2020 – 2021, ce sont les libellules qui sont l’objet de notre attention. Ces espĂšces emblĂ©matiques de nos riviĂšres bretonnes et les dangers qui pĂšsent sur elles mĂ©ritent d’ĂȘtre mieux connues par le grand public. Nous dĂ©veloppons donc diffĂ©rents outils une exposition itinĂ©rante un livret pĂ©dagogique un film didactique des fiches d’identitĂ© des espĂšces locales Ces outils sont des supports qui nous serviront lors de nos sorties natures, animations et confĂ©rences. L’objectif de ces outils est de Faire connaĂźtre les diffĂ©rentes espĂšces de libellules prĂ©sentes en Bretagne et les menaces qui planent sur elles ; Exposer les solutions qui peuvent ĂȘtre entreprises pour les sauvegarder ; Impliquer les visiteurs / spectateurs / participants et les rendre acteurs quel comportement de consommateur adopter pour limiter mes impacts sur l’environnement ? Mieux faire connaĂźtre les milieux aquatiques par le biais des libellules ; Inciter les visiteurs Ă  devenir acteurs ramassage de dĂ©chets, implication dans des associations de protection de l’environnement


association nationale de protection des eaux et riviĂšres